Un village incontournable à visiter dans le Vexin !
Omerville a l'avantage de se situer à l'écart des grands axes de circulation et jouit d'un cadre de vie de grande qualité. Le village se trouve en bordure d'un vaste plateau agricole qui surplombe l'étroite vallée de l'Aubette et possède un riche patrimoine architectural. Le noyau ancien du village se concentre autour de son église du XIème siècle et du manoir de Mornay-Villarceaux. Découvrir le villageOmerville en chiffrePrésentation
du village
La commune d’Omerville compte 332 habitants au dernier recensement effectué en 2018 et s’étend sur une superficie de l’ordre de 1200 hectares. Elle regroupe sur son territoire le bourg d’Omerville et 3 hameaux que sont Amiel, Gerville et Le Mesnil mais aussi 2 lieux-dits, la ferme de Louvières et « les Peuples », à proximité du Pont d’Hennecourt. Omerville se situe en région Ile-de-France, à 60 km au nord-ouest de Paris, à l’extrémité ouest du département du Val d’Oise. Elle fait partie du canton de Vauréal, de la communauté de communes Vexin Val de Seine et du Parc Naturel Régional du Vexin français.
Occupant une position remarquable en bordure de plateau, Omerville domine les grands espaces agricoles de la vallée de l’Aubette. En partie fortifié au Moyen Âge, le village a conservé ses ruelles anciennes aux tracés circulaires.
Habitants
Hectares
Km de Paris
Hameaux
L'église Saint-Martin & le manoir de Mornay-Villarceaux
Le noyau ancien du village se concentre autour de son église du XIème siècle et du manoir de Mornay-Villarceaux. L'église Saint-MartinLe manoir de Mornay-VillarceauxL’église
Saint-Martin
La partie la plus ancienne de l’église date de la fin du XIᵉ siècle, à une époque où se développe l’art roman dans la région. Elle se singularise par son plan allongé, à vaisseau unique, avec des travées de quatre époques différentes qui se succèdent en enfilade et un clocher central roman. Les murs de la deuxième et de la troisième travée de la nef, représentent la partie la plus ancienne de l’église. Un chœur de deux travées, dont le style du voûtement reflète les dernières années de la première période gothique, est substitué à l’abside primitive vers 1220-1230. Lors de l’agrandissement du chœur par l’adjonction d’une abside à pans coupés au dernier quart du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle, la seconde travée est partiellement démolie pour des raisons inconnues. Sa voûte avec des supports de style gothique rayonnant appartient donc à la campagne de construction de l’abside. Elle constitue la partie la plus élégante de l’église, même si le remplage de la plupart de ses fenêtres a été simplifié lors de restaurations anciennes. Une fois le nouveau chevet achevé, l’église ne peut être allongée qu’en ajoutant une travée devant la façade de la nef romane. Par son style reflétant la transition du gothique flamboyant vers la Renaissance, ce qu’illustrent parfaitement bien les fonts baptismaux, elle peut être datée du milieu du XVIe siècle. Par manque de place à l’ouest, l’accès se fait par le sud, par un portail de style classique aménagé au XVIIe siècle. Ainsi, pratiquement toutes les époques sont représentées en l’église d’Omerville. Son caractère hétérogène constitue plutôt la règle dans le Vexin français. C’est surtout par sa silhouette particulière et par son bon état de conservation que l’église Saint-Martin séduit. Petite anecdote dans l’histoire de cette église : le 2 avril 1897, la foudre s’abat sur le clocher au cours d’un violent orage. L’extrémité de la somptueuse flèche de pierre s’écroula avec fracas tandis que des fissures se produisirent à la base du clocher. Le conseil municipal de l’époque décida par sureté de reconstruire un clocher plus simple en ardoises. L’église Saint-Martin est classée monument historique depuis 1927. Elle et est rattachée aujourd’hui à la paroisse de Magny-en-Vexin, qui ne l’utilise plus pour les célébrations eucharistiques que deux à trois fois par an.
Le manoir de
Mornay-Villarceaux
A l’entrée d’Omerville, là où se trouvait le château des Seigneurs des Essarts, ce manoir fut édifié au XVIe siècle, vraisemblablement par un membre de la famille d’Isque. En 1647, il devint la propriété de Louis de Mornay qui y aurait installé provisoirement la célèbre courtisane parisienne Ninon de Lenclos à l’annonce de l’arrivée de sa femme à Villarceaux. Mais on dit aussi que dans ce genre de situation Ninon rejoignait en calèche le château d’Ambleville relié à Villarceaux par un souterrain…La fonction militaire initiale de l’édifice céda la place à une fonction rurale : une exploitation agricole y est implantée depuis la fin du XVIIIe siècle.
Découvrez ci dessous les lieux remarquables
Omerville c'est aussi plein de lieux remarquables à découvrir en balade ou Week-end Le village se trouve en bordure d’un vaste plateau agricole qui surplombe l’étroite vallée de l’Aubette et possède un riche patrimoine architectural. Les lieux remarquablesLes croix d’Omerville
La Croix fromage située sur la place centrale du village est une croix de chemin monolithique en calcaire ; à la manière des croix pattées du Vexin, ses quatre bras sont très courts, d’égale longueur, étroits au niveau du centre et évasés à leur périphérie. À la différence des autres croix pattées, la croix fromage est inscrite dans un disque. Elle est montée sur un fût cylindrique d’environ 2,50 m qui se rétrécit légèrement au sommet, lui-même posé sur un petit socle de section carrée. La croix tirerait son nom des fromages ronds fabriqués à la ferme du manoir de Mornay-Villarceaux, et vendus au XIXème siècle sur la place. La croix est inscrite au titre des monuments historiques le 2 mai 1927.
Une autre croix pattée, nettement plus petite, se situe à proximité de là, près de l’église Saint-Martin, rue du Presbytère.
A la sortie du village, en allant vers Magny, on distingue à gauche de la route, la «Croix quatre pieds», simple croix latine posée sur une table de pierre à quatre pieds.
Enfin une croix se situe dans le cimetière (classée monument historique par arrêté du 2 mai 1927). C’est l’une des deux croix de cimetière de la commune, Omerville ayant possédé un deuxième cimetière plus petit, au sud de l’église, jusqu’en 1862. Sa croix est entreposée sous la chaire de l’église depuis. Elle possède les mêmes caractéristiques que la croix en place sur le cimetière actuel. La croix est dotée d’une ornementation sculptée dans la pierre, dans le style flamboyant. La colonne octogonale repose sur un socle et un soubassement à trois paliers, également octogonaux.
La commanderie
de la Louvière
L’ancienne commanderie de Louvières, écart au nord du village d’Omerville, a été fondée par les hospitaliers de Saint- Jean de Jérusalem. La terre et seigneurie de Louvières furent achetées le 22 juillet 1212, par les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, à Gauthier de Louvières et son neveu Raoul. Cette vente est relatée par une charte de Guy de La Roche, qui approuve la cession qui relevait de lui, des seigneurs d’Ambleville et de Guillaume des Essarts. Le diplôme du roi Philippe Auguste, daté de la même année, porte inféodation de cette terre au profit des frères de l’Hôpital. La commanderie templière de Villedieu-lès-Maurepas (Élancourt) y fut rattachée en 1312, après la dissolution de l’ordre du Temple. Jusqu’à sa dissolution à la suite de la Révolution française, quarante-deux commandeurs se succèdent à sa tête. Vendue comme bien national en 1790, il n’en subsiste que des caves voûtées d’ogives, intégrées à une ferme. Ce ne sont pas les seuls vestiges dignes d’intérêt : des différents remaniements aux XVIème et XVIIème siècles, subsistent une tour et une porte.
Les murs en pierre remarquables
Territoire de calcaire, c’est tout naturellement que le choix des matériaux pour ériger les constructions dans le Vexin français s’est porté sur la pierre. En fonction des carrières d’extraction, de la dureté de leur pierre et de l’usage des maçonneries, différentes techniques de taille ont été utilisées et avec elle des typologies architecturales très différentes. La variété des constructions en est la parfaite résultante.
Les murs en blocage de moellons :
C’est le mode de bâtir le plus courant dans le Vexin français car le plus économique. Des pierres calcaires de dureté faible à moyenne, taillées très grossièrement, sont liées par de la terre, de l’argile ou un mortier* de chaux dans le meilleur des cas.
Les murs en moellons assisés :
Ce mode constructif plus soigné met en œuvre des moellons taillés plus régulièrement posés à l’horizontal suivant leur lit de carrière par assises de même hauteur. Les liants restent les mêmes.
Les murs en pierres plates :
Cette technique a surtout été utilisée pour des murs extérieurs, des bâtiments annexes, mais aussi des maisons de certains villages comme Chérence, Genainville, Omerville, notamment.
Les murs en pierres de taille ou en moellons taillés :
Cette technique soignée montre un assemblage de pierre de grand, moyen ou petit appareil dont les parements sont lisses et les arêtes vives. Les assises sont très régulières et les joints très minces.
Le patrimoine de l’eau
Une partie du patrimoine hydraulique de la commune a été mise en place au siècle dernier. Il s’agit d’un ensemble de bâtiments abritant des éléments qui servaient à l’approvisionnement en eau de la commune. Ils sont situés le long d’un sentier du patrimoine hydraulique aux abords du chemin du Temps perdu.